À partir de l’analyse comparée de deux constructions en béton armé, le réservoir d’eau bâti en 1912 sur le port de Sparto à Tripoli (Libye) et l’hôpital des missionnaires italiens réalisé entre 1913 et 1915 dans la concession italienne de Tientsin (aujourd’hui Tianjin, Chine), cet article propose de s’interroger sur le rôle de médiateur, entre culture polytechnique européenne et contexte local colonial, joué par les techniciens chargés de la construction. Cette étude s’appuie sur des recherches conduites dans le cadre d’un projet européen («ARCHING : Archives d’Ingénierie européennes » (2010-2012) - Programme Culture 2007-2013 de la Commission européenne) sur les archives des entreprises européennes de construction actives hors d’Europe. Cette étude présente le premier résultat de l’analyse de documents conservés dans le fonds d’archives Hennebique à Paris, des cahiers de chantier et de la correspondance privée conservés dans des fonds d’archives d’entreprises italiennes. Le choix de ces deux cas d’étude ne renvoie pas seulement à l’importance que ces constructions revêtent en tant que premiers bâtiments en béton armé réalisés au début de l’ère coloniale italienne, mais aussi à la place que ces deux chantiers ambitieux occupent dans l’histoire de l’entreprise italienne durant les années qui précèdent la Seconde Guerre mondiale où s’affirme la rhétorique fasciste.
Ingénieurs et entrepreneurs italiens en Libye et en Chine (1912-1939) / Fasoli, Vilma. - STAMPA. - (2016), pp. 837-847. (Intervento presentato al convegno Les temps de la construction. Processus, acteurs, matériaux. Deuxiéme Congrés Francophone d'histoire de la construction tenutosi a Lyon nel 29-31 janvier 2014).
Ingénieurs et entrepreneurs italiens en Libye et en Chine (1912-1939)
FASOLI, VILMA
2016
Abstract
À partir de l’analyse comparée de deux constructions en béton armé, le réservoir d’eau bâti en 1912 sur le port de Sparto à Tripoli (Libye) et l’hôpital des missionnaires italiens réalisé entre 1913 et 1915 dans la concession italienne de Tientsin (aujourd’hui Tianjin, Chine), cet article propose de s’interroger sur le rôle de médiateur, entre culture polytechnique européenne et contexte local colonial, joué par les techniciens chargés de la construction. Cette étude s’appuie sur des recherches conduites dans le cadre d’un projet européen («ARCHING : Archives d’Ingénierie européennes » (2010-2012) - Programme Culture 2007-2013 de la Commission européenne) sur les archives des entreprises européennes de construction actives hors d’Europe. Cette étude présente le premier résultat de l’analyse de documents conservés dans le fonds d’archives Hennebique à Paris, des cahiers de chantier et de la correspondance privée conservés dans des fonds d’archives d’entreprises italiennes. Le choix de ces deux cas d’étude ne renvoie pas seulement à l’importance que ces constructions revêtent en tant que premiers bâtiments en béton armé réalisés au début de l’ère coloniale italienne, mais aussi à la place que ces deux chantiers ambitieux occupent dans l’histoire de l’entreprise italienne durant les années qui précèdent la Seconde Guerre mondiale où s’affirme la rhétorique fasciste.File | Dimensione | Formato | |
---|---|---|---|
Fasoli_ingegneurs.pdf
non disponibili
Tipologia:
2a Post-print versione editoriale / Version of Record
Licenza:
Non Pubblico - Accesso privato/ristretto
Dimensione
3.4 MB
Formato
Adobe PDF
|
3.4 MB | Adobe PDF | Visualizza/Apri Richiedi una copia |
Pubblicazioni consigliate
I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.
https://hdl.handle.net/11583/2669707